Quatrième note de recherche du projet MeO-Climat
Au Québec, le secteur des transports est le principal contributeur aux émissions de gaz à effet de serre (GES), représentant près de la moitié des émissions totales. Avec l’augmentation du nombre de véhicules, ainsi que de modèles de plus en plus énergivores, les émissions attribuables au transport routier ont considérablement augmenté au cours des trente dernières années. Pour faire face à ce défi, dans le cadre de la COP26 en 2021, le Québec s’est engagé à électrifier le secteur des transports routiers en adhérant à la Déclaration de la COP26 sur l’accélération de la transition vers les voitures particulières et VUL 100 % zéro émission ainsi qu’au protocole d’entente Multi-State Medium-and Heavy-Duty Zero Emission Vehicle.
Cette étude de recherche souligne que la progression de la mise en œuvre de cet engagement progresse bien puisque le Québec a mis en place des outils structurants pour atteindre son objectif d’interdire la vente de véhicules neufs à essence d’ici 2035. Cependant, il n’existe actuellement aucun dispositif suffisament structurant pour garantir l’atteinte de l’objectif d’électrification de 30 % des nouveaux véhicules moyens et lourds d’ici 2030.