2020 | La gestion des matières résiduelles recyclables dans le contexte québécois: analyse comparative et recommandations pour améliorer son efficacité, Note de recherche du PIRESS, 28p.
Note de recherche
Selon l’économie circulaire, l’idée de déchet qui est inutile et dont il faut se débarrasser n’existe pas puisque toutes composantes peuvent être réintroduites dans le cycle de production et de consommation, comme le font les écosystèmes. Le recyclage fait partie intégrante de la chaîne d’étapes des 5RV qui s’inscrivent dans l’économie circulaire. Pour éviter l’élimination des matières résiduelles, il faut que chaque maillon de la chaîne de l’économie circulaire soit efficace. C’est pour cette raison que le présent travail s’intéresse aux faiblesses de notre système de gestion du recyclage québécois et cherche à dégager des solutions pour améliorer son efficacité. Trois principales faiblesses sont ainsi identifiées, soit : un système de collecte pour un nombre très limité de matériaux, une valorisation majoritairement basée sur le marché étranger pour le recyclage québécois et un taux de contamination trop élevé des matières triées pour remplir les standards d’achat outre-mer et locaux. Pour remédier à ces faiblesses, quatre recommandations générales seront également exposées, c’est-à-dire: la mise en place d’un régime de REP élargi, l’établissement d’un cadre législatif plus contraignant, l’augmentation d’investissements dans l’innovation et l’élaboration d’une campagne de sensibilisation et d’éducation ciblée.