Article scientifique
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2016 | 25 ans de paradiplomatie climatique québécoise : quel bilan pour l’action internationale du Québec?, Revue québécoise de droit international, Revue québécoise de droit international, Hors-série, pp.81-98.

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En janvier 2014, le Québec et la Californie liaient officiellement leur système de plafonnement et d’échange d’émissions de gaz à effet de serre (SPEDE), ce qui créait, par le fait même, le tout premier marché du carbone multisectoriel en Amérique du Nord, et le 2e plus important marché du carbone du monde après celui de l’Union européenne. De façon toute particulière, par cette action, le Québec concrétisait plus de vingt-cinq ans de paradiplomatie climatique et confirmait du coup le plein exercice de ses champs de compétence dans un domaine où celui-ci estime pouvoir intervenir à la fois au niveau interne et au niveau international, à l’instar de ce qu’énonçait la doctrine Gérin-Lajoie, diffusée et adoptée par le gouvernement du Québec depuis les cinquante dernières années. Comment expliquer ce développement paradiplomatique sur la question des changements climatiques? Quelles ont été les stratégies développées pour assurer une présence active du Québec sur la scène internationale sur ces questions? Et surtout, que conclure de ces actions paradiplomatiques québécoises face à la problématique des changements climatiques L’objectif de cet article est de présenter l’évolution de la paradiplomatie climatique québécoise, de présenter le marché du carbone de la Western Climate Initiative, dernier instrument paradiplomatique québécois et d’offrir une réflexion sur la portée de ce marché du carbone nord-américain dans la paradiplomatie climatique québécoise.

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